samedi, 11 janvier 2020
Aile de raie, fondue de poireaux et crème au poivre de Philippe et Fabienne Crétel de la ferme d’Averdoingt à la Chapelle d’Armentières
« Moi, je ne sors jamais de ma cuisine, je reste aux fourneaux ». Ainsi parle Philippe, invétéré bosseur. Derrière lui, 45 ans de discipline dans le métier, « j’ai été élevé aux coups de pied au cul avec un impératif, satisfaire les gens et être fier de ce qu’on présente ». Fabienne, sa femme, affable, rompue à l’exercice, accueille les clients en salle. À l’aube de la retraite, ce couple fait et sert une cuisine de tradition, une cuisine gastronomique avec des assiettes généreuses pour des gens qui ont le temps. Vous aurez bien le temps pour une aile de raie ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 portions de raie pelée de 200 g, 4 poireaux, 310 g de beurre, 360 g de crème fraîche, 30 g d’échalotes, 100 g de vin blanc sec, 50 g de vinaigre d’alcool, 2 g de poivre-mignonnette, fleur de sel.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : ** - difficulté : **
Pour la fondue de poireaux, épluchez, lavez, émincez et faites suer les poireaux dans 60 g de beurre avec un peu de sel jusqu’à cuisson complète. Ajoutez 60 g de crème fraîche, faites réduire 1 minute et réservez. Pelez et ciselez les échalotes, mettez-les à cire dans une casserole avec vin blanc, vinaigre et poivre. Faites réduire à 80%, ajoutez 300 g de crème fraîche, faites réduire d’1/3 et à feu doux incorporez 250 g de beurre en petits morceaux. Assaisonnez à la fleur de sel.
Pour la raie, levez la chair du poisson le long de l’arête. Ouvrez-la en portefeuilles, répartissez la fondue de poireaux, refermez et assaisonnez à la fleur de sel. Faites cuire les 6 portions à la vapeur de 10 à 15 minutes selon l’épaisseur. Servez le poisson nappé de sauce et accompagnez-le de riz ou de pommes de terre en robe des champs.
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samedi, 28 décembre 2019
Saint-Jacques contisées aux truffes et carottes acidulées de Jérôme et Nathalie Follet du restaurant Le cheval blanc à Wattignies
Saint-Jacques contisées aux truffes et carottes acidulées
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 noix de de Saint-Jacques, 4 belles carottes bio, 30 g de beurre, 30 lamelles de truffe (ou 1 belle truffe), 1 citron vert, 1 citron jaune, 18 mini-carottes multicolores, fleur de sel, poivre et huile d’olive.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : *** - difficulté : **
Pressez les citrons et partagez le jus en 2. Epluchez les mini-carottes et faites-les cuire séparément quelques minutes (les carottes violettes colorent tout le reste). Gardez-les au réfrigérateur dans un peu d’eau. Pelez et faites cuire les autres carottes (gardez les pluches) pour en faire une purée. Mixez les carottes, ajoutez le beurre et la moitié des jus de citrons. Incisez les noix de Saint-Jacques (mais pas jusqu’au bout) pour pouvoir y glisser les lamelles de truffe. Faites-les poêler très rapidement dans un peu d’huile puis ouvrez-en 6 en deux comme sur la photo. Gardez les 6 autres entières. Glacez les mini-carottes dans un peu de beurre et d’huile et déglacez-les au jus restant des 2 citrons.
Faites une salade avec les pluches de carottes et dressez comme sur la photo avec la purée dans le fond de l’assiette, les Saint-Jacques posées dessus, les pluches en salade à côté et les mini-carottes autour. Assaisonnez l’ensemble.
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samedi, 14 décembre 2019
Filets de rougets barbets à la compote de chorizo de Jean-Christophe Truant, chef du restaurant Au retour d’Islande à Petit Fort Philippe
Du poisson du poisson et encore du poisson ! Jean-Christophe met ce produit à l’honneur depuis belle lurette. « On peut le travailler à l’infini. Il s’arrange avec tout et on ne peut pas se tromper, c’est frais ou c’est pas frais. » Dans son restaurant refait à neuf, le long du chenal de l’Aa, il s’informe du cours du poisson tous les jours. « On va chercher ce qu’il y a. En ce moment, cabillaud, sole, turbot… » Et quand Jean-Christophe se repose, ce qui n’arrive pas souvent, savez-vous ce qu’il fait ? Il va à la pêche.
Filets de rougets barbets à la compote de chorizo
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de filets de rougets barbets, 300 g de poivrons rouges et verts (en bocal) coupés en petits cubes, 150 g de chorizo sans peau et coupés en petits cubes, 1 oignon haché, farine, paprika, origan, 25 cl de coulis de tomates, 10 cl de vin blanc, huile d’olive, beurre, 40 g de pesto, 20 g de pignons de pin, poivre du moulin, pincée de sucre
Préparation : 10 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : *
Faites suer oignon et chorizo dans un peu d’huile d’olive. Ajoutez poivrons, un peu de paprika et d’origan, vin blanc et coulis de tomates avec une pincée de sucre. Laissez mijoter jusqu’à l’obtention d’une compote. Salez et poivrez les filets de poisson. Farinez-les légèrement. Faites-les cuire dans une poêle bien chaude avec un filet d’huile d’olive et un peu de beurre 2 minutes de chaque côté en démarrant côté peau. Mettez un peu de pesto et de pignons et passez au gril 1 minute. Dressez sur les assiettes la compote de chorizo et les filets de poisson peau dessus et accompagnez de pommes vapeur ou de riz basmati au safran.
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samedi, 30 novembre 2019
Risotto aux Saint-Jacques, pistaches et agrumes de Vanessa Gambino, cheffe de Prima fila à Lille
Sous la direction protectrice de Gilberto d’Annunzio, Vanessa Gambino mélange sans stress et avec bonheur, ses deux passions, la cuisine et le dessin dans le beau restaurant Prima Fila. Avec son accent craquant, la cheffe vous dit « on mange d’abord avec les yeux, c’est comme ça, l’assiette doit être belle ». Cette Sicilienne d’origine allie tradition et nouveauté dans ses plats en cuisinant les produits de sa terre natale. Pour nous elle a réuni France et Sicile et nous offre un élégant risotto aux Saint-Jacques de chez nous et pistaches et agrumes de chez elle. Magnifico !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de riz Carnaroli, 1 oignon, environ 1 l de bouillon de légumes, 450 g de noix de Saint-Jacques avec le corail, 1 orange, 1 citron vert, beurre, vin blanc, sel, poivre, quelques pistaches de Brontë, ciboulette.
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : * Réduisez en poudre quelques pistaches. Prélevez le zeste d’orange et de citron. Faites fondre l’oignon pelé et ciselé dans un peu de beurre. Ajoutez le riz, rendez-le transparent et versez 15 cl de vin blanc et le bouillon petit à petit. En même temps, poêlez les Saint-Jacques quelques instants dans un peu de beurre. Mixez le corail avec le jus d’orange et citron et 2 ou 3 cuillères de riz qui cuit. Au bout de 12 à 13 minutes de cuisson du risotto, sans cesser de le mélanger, ajoutez-lui la crème corail-agrumes-riz, les noix de Saint-Jacques poêlées et coupées en petits morceaux et un beau morceau de beurre et continuez à verser toujours un peu de bouillon pour terminer la cuisson du plat. Secouez la poêle, quand ça forme une vague, le risotto est cuit. Vous aurez besoin de 15 à 18 minutes. Salez et poivrez. Saupoudrez le risotto de pistaches en poudre, de zestes d’orange et de citron vert et d’un peu de ciboulette et dégustez vite !
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samedi, 16 novembre 2019
Tiramisu aux fruits de saison du chef Vincent Delobelle du restaurant le Plantin à Bourecq
Vincent et Maryline Delobelle sont heureux. Ils ont leur restaurant à eux. Ils reprennent en 2017 un petit routier qui existe depuis 1873 ! En cuisine, pour une cuisine fine et traditionnelle, Vincent et William, l’expérience de père en fils, « ce sont les gênes des Delobelle ». Déjà à 2 ans, William imitait son père qui faisait la popote. Et en salle, le sourire large comme ça, Maryline, naturelle « je suis moi et les clients aiment ça. » En service traiteur comme au restaurant, Vincent s’adapte à sa clientèle. « Il n’y a pas de carte, mes clients me font confiance. » Heureux !
Pour 6 personnes
Ingrédients : pour le biscuit : 3 œufs entiers, 2 jaunes et 2 blancs, 80 g de sucre-semoule, 100 g de farine. Pour l’appareil à tiramisu : 4 jaunes d’œuf, 200 g de sucre, 500 g de mascarpone, 250 g de crème épaisse, Amaretto ou Cognac, café (corsé ou pas), quelques fruits de saison, cacao en poudre.
Préparation : 30 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : fouet électrique, batteur, papier-cuisson, 6 verrines. Pour le biscuit : Mélangez les 3 œufs entiers, les 2 jaunes et les 80 g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez ensuite à la spatule la farine et les blancs d’œuf montés en neige. Etalez sur une plaque recouverte de papier-cuisson et enfournez dans un four préchauffé à 170°C pendant 15 minutes. Découpez des cercles dans le biscuit du diamètre de vos verrines. Pour l’appareil à tiramisu, mélangez au batteur les 4 jaunes d’œuf et le sucre pour les blanchir. Ajoutez le mascarpone et la crème épaisse et 4 cl de l’alcool choisi. Faites une brunoise avec les fruits. Trempez les ronds de biscuits dans le café et dans les verrines montez en couches successives les ronds de biscuits, la salade de fruits et la crème au mascarpone. Mettez au frais une matinée et saupoudrez de cacao pour servir.
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samedi, 02 novembre 2019
Suprêmes de pintadeau aux pommes et mousseline de céleri de Sylvain Leroux, chef de l’Auberge du lac à Annay sous Lens
Un village dans les mines, un lac au centre de ce village et un restaurant sur les bords de ce lac, bienvenue chez Sylvain Leroux, chef de l’Auberge du lac d’Annay sous Lens. Un endroit hors du temps, une pause, une respiration ! Après avoir connu la cuisine chic des repas parisiens, Sylvain décide de changer de vie. Il tombe sous le charme des lieux et décide de redonner à cet établissement son rôle d’auberge avec de vieilles recettes remises au goût du jour. « Dans ce lieu de vie, on y mange, on y charcutaille. Et si les gens tournaient les tables pour discuter ensemble, je me dirais que j’ai réussi ! »
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 coffres de pintadeau, beurre, 2 échalotes, 2 pommes jonagold, 25 g de vinaigre de cidre, crème épaisse, jus de pomme, 1 boule de céleri, 150 g de bouillon de poule, 150 g de lait, 150 g de crème liquide, muscade, sel, poivre…
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – coût : ** - difficulté : **
Faites dorer les coffres (sans les cuisses) de pintadeaux au beurre, levez les filets et réservez-les. Concassez les carcasses et faites-les dorer pour la sauce. Mouillez à hauteur. Laissez cuire 30 minutes et filtrez. Dans une sauteuse, faites suer les échalotes ciselées dans le beurre, ajoutez les pommes coupées en quartiers. Déglacez au vinaigre de cidre, mouillez avec ½ litre de jus filtré de pintade et le jus de pomme. Faites réduire d’1/3 et crémez avec la crème épaisse. Assaisonnez.
Pelez et coupez le céleri en morceaux. Faites-le cuire dans un mélange de lait, crème liquide, bouillon de poule, muscade, sel, poivre. Une fois cuit, égouttez-le en gardant le jus. Passez le céleri au mixeur et ajoutez le jus de cuisson pour faire la mousseline. Pour servir, réchauffez doucement les filets de pintadeaux et accompagnez-le de la mousseline et de cubes de potiron cuits au bouillon de poule et de chips de carottes, salsifis, patates douces et betteraves.
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samedi, 19 octobre 2019
Filet mignon farci endive, maroilles et chicorée de Laurent Py, chef de La Nouvelle Aventure à Lille
Un petit resto sans chichis sur la place de Wazemmes, une toute petite cuisine, un frigo tout aussi petit, pas de chambre froide, pas de stock et un chef qui va faire son marché tous les jours. « La viande, c’est en face sur le marché ou dans la rue Gambetta. Le poisson, c’est pareil. Y’a pas plus frais et tout est de saison », déclare Laurent Py, un chef réservé mais très affable quand on le pousse à parler, qui aime faire plaisir, qui aime s’adapter à ses clients qui viennent depuis des lustres, qui passent la tête en cuisine, qui demandent de cuisiner ceci ou cela… Un beau concept de restaurant, non ?
Ingrédients : 2 filets mignons de porc de 500 g chacun, 6 endives, 1 quart Maroilles, 3 oignons, 25 cl de vin blanc, ½ l de fond de veau, 3 cl de chicorée liquide, sel, poivre concassé, sucre, matière grasse.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h environ – coût : * - ustensile : ficelle de boucher Enlevez les traces de gras sur les filets. Enlevez le cœur dur des endives et faites-les étuver entières 30 minutes dans un peu de matière grasse avec sel, poivre et 1 ou 2 morceaux de sucre. Pelez et ciselez les oignons. Faites-les suer dans une casserole, déglacez-les au vin blanc et ajoutez le fond de veau et un filet de chicorée. Faites réduire et réservez. Grattez la peau du Maroilles et tranchez-le. Ouvrez les filets mignons en portefeuilles, assaisonnez. Garnissez-les d’endives et de maroilles. Roulez les filets et ficelez-les. Colorez-les rapidement dans une poêle. Déposez-les dans un plat qui va au four avec un peu de matière grasse, ajoutez la sauce, enfournez à 180/200°C 20 minutes. Sortez le plat au bout de ce temps, laissez reposer 10 minutes et servez avec une écrasée de pommes de terre, des haricots, d’autres légumes…
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samedi, 05 octobre 2019
Huîtres gratinées chorizo et piment d’Espelette de Bertrand Lefebvre, chef du Côte d’argent à Calais
« Quand ils me disent que c’est bon, je suis heureux. »
Tel un paquebot, le Côte d’argent s’impose majestueux sur la plage de Calais depuis bientôt 30 ans. A la barre, Bertrand Lefebvre. Tous les jours, le commandant Bertrand fait son petit tour dans la salle pour voir ses clients. « Quand ils me disent que c’est bon, je suis heureux. » Sa cuisine simple et élégante tourne autour de la mer. Les poissons du port ont la part belle dans les menus et leur proximité détermine des prix raisonnables. Cet été, ce chef réputé a navigué du côté de Blainville. Il y a découvert les métiers d’ostréiculteur, de mytiliculteur et y a certainement pêché quelques idées...
Au côte d'argent, digue Gaston Berthe, 62100 Calais 0321346807 et sur Facebook
La recette
Pour 6 personnes
Ingrédients : 54 huîtres n°3, 500 g de poireaux, 2 litres de fumet de poisson (avec céleri, arêtes de poisson, champignons, échalote), vin blanc, 250 g de crème liquide, beurre, 100 g de chorizo, piment d’Espelette, ciboulette. Sauce hollandaise : 2 jaunes d’œuf, 250 g de beurre clarifié, citron, sel et poivre. Gros sel.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – coût : ** - difficulté : ***
Faites suer 5 minutes les poireaux émincés finement dans du beurre. Faites le fumet. Mouillez avec ¼ de litre de vin blanc. Laissez cuire 30 minutes, passez au chinois et faites réduire jusqu’à ¼ de litre. Ajoutez la crème liquide et laissez cuire 10 minutes doucement. Faites la sauce hollandaise au bain-marie dans un cul de poule et mélangez fumet réduit et sauce hollandaise. Ouvrez les huîtres, décrochez-les de leur coquille. Dans une casserole faites-les pocher très rapidement dans leur jus. Coupez le chorizo en tout petits dés. Déposez les poireaux dans le fond des coquilles posées sur du gros sel, ajoutez le chorizo et posez une huître dessus. Couvrez des sauces mélangées, parsemez de piment et ciboulette hachée et passez sous le gril très rapidement.
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samedi, 21 septembre 2019
Tarte fine aux petits légumes et mozzarella di buffala de Didier Bajeux, chef de la Baratte à Tourcoing
« Ils nous donnent leur amour. »
Pour Didier Bajeux, la cuisine, c’est une histoire d’amour. Tout d’abord avec sa femme avec qui il travaille depuis plus de 35 ans, « on se complète parfaitement », puis avec ses employés, « il faut qu’on leur donne envie de rester. S’ils restent, c’est qu’ils sont bien chez nous », enfin avec ses clients. « Ils nous sont très fidèles, ils nous donnent leur amour parce qu’on leur donne quelque chose. » Ce quelque chose, c’est assurément le bon accueil, la chaleur, la salle à la décoration très soignée et de belles assiettes pour une cuisine maîtrisée donc raffinée. Et vous, aimerez-vous cette tarte fine ?
La Baratte, 395 RUE DU CLINQUET, 59200 Tourcoing, +33 3 20 94 45 63, la.baratte@wanadoo.fr, sur Facebook
Tarte fine aux petits légumes et mozzarella di buffala
Pour 6 personnes
Ingrédients : 300 g de pâte feuilletée, 300 g de tomates, sel, poivre, 30 petites boules de mozzarella di buffala, basilic, ail, échalotes, huile d’olive, 6 carottes nouvelles, 6 cives, 6 tomates-cerises, 6 feuilles d’épinard, 6 asperges vertes, 6 pois gourmands, 1 fond d’artichaut, parmesan, 2 tranches de jambon serrano, vinaigrette.
Préparation : 30 min – cuisson : 20 min – coût : * - difficulté : *
Abaissez la pâte feuilletée, piquez-la avec une fourchette et assaisonnez-la. Coupez-la en 6 et placez les morceaux entre 2 feuilles de papier-cuisson et 2 plaques pour leur éviter de monter. Cuisez 15 minutes à 180°C. Faites une concassée de tomates avec un peu d’huile, basilic, ail et échalotes.
Faites cuire 1 à 2 minutes les petits légumes les uns après les autres, à l’eau bouillante salée. Refroidissez-les dans de l’eau glacée. Egouttez la mozzarella. Sur chaque assiette, déposez la concassée sur le feuilletage, répartissez la mozzarella, disposez les légumes harmonieusement et ajoutez des copeaux de parmesan. Effeuillez le jambon par-dessus et terminez par quelques gouttes de la vinaigrette de votre choix.
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samedi, 07 septembre 2019
Dos de lieu noir en croûte de mimolette d’Arnaud Tahon et Frédéric Masson, Au pied de mon arbre à Gommegnies
« On tente, on goûte ! »
Trouver un cuisinier qui aime son métier devient difficile selon Arnaud, patron de cet établissement aux portes de la Thiérache. Mais il semblerait bien qu’il ait trouvé la perle rare. En 2018, il confie à Frédéric la mission d’apporter du sang neuf et une belle identité à son restaurant. Avec des fumaisons-maison de viande et de poissons, la fabrication de fromages et de beaux plats conçus et réalisés à deux, la mission est remplie. « C’est une discussion permanente, on tente, on goûte et on fait goûter à l’équipe. Et quand on explique bien un plat, on le vend bien mieux ». Facile, non ?
Au pied de mon arbre, 21 chaussée Brunehaut, 59144 Gommegnies 0327297376, sur le Net et sur Facebook
Dos de lieu noir en croûte de mimolette
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 pavés dos de lieu noir (180 g), 150 g chapelure, 150 g mimolette, 2 jaunes d’œuf, 100 g farine, 2 échalotes, 33 cl bière blonde (la Boulette de Saint-Amand les eaux à la poire-Cognac), 20 cl fumet de poisson, 250 g beurre doux, 25 cl crème liquide, 1 citron, 2 spéculoos, 1 tranche pain d’épices, sel, poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 à 40 min en tout – coût : ** - difficulté : *
Mixez chapelure et mimolette. Passez les pavés de lieu dans la farine puis les œufs puis la chapelure sur un seul côté. Poêlez-les 5 minutes au beurre, côté chair et enfournez-les 5 minutes au four préchauffé à 180°C. Faites réduire la bière dans une casserole avec les échalotes pelées et ciselées. Ajoutez le jus du citron et le fumet de poisson. Montez au beurre ramolli jusqu’à obtenir une consistance homogène. Assaisonnez. 5 minutes avant de servir, ajoutez les spéculoos et le pain d’épices mixé dans la sauce aux échalotes.
Servez ce plat avec un tian de légumes d’été (courgettes, poivrons, tomates, aubergines et oignons) grillés et confits 30 minutes à 100°C avec de l’huile d’olive, fleur de sel et poivre-mignonette puis dressés sur de grandes tranches d’aubergines et accompagnez le tout de riz sauvage ou basmati.
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samedi, 24 août 2019
Déclinaison de carottes, onglet et espuma de maroilles d’Hervé Renneson et Rémi Degand, le Saint-Christophe à la Sentinelle
« On s’éclate ! »
Entre Hervé, le patron et Rémi, le chef du Saint-Christophe, les rôles sont bien répartis et ces deux cuisiniers œuvrent en parfaite complémentarité. Au premier, le sucré. Au second, le salé. Ils travaillent des produits simples (les beaux légumes viennent du jardin mareschois à Maresches) et de qualité pour faire déguster aux clients ce qu’ils n’ont pas l’habitude de manger à la maison. Travailler le visuel, revisiter les plats en conservant les saveurs de base, offrir des choses bien faites, c’est ce qui les motive et c’est ce qu’ils réussissent à merveille. Ils s’éclatent, ils le clament et on les acclame.
Le Saint-Christophe, sur Facebook et sur le Net 1082 av. Jean Jaurès (42,87 km) 59174 La Sentinelle (Nord) 06 12 62 49 48
Déclinaison de carottes, onglet et espuma de maroilles
Pour 6 personnes
Ingrédients : 8 carottes-fanes, crème liquide (200 ml et 500 g), beurre, cumin, 3 carottes violettes, beurre, eau, sucre, 1 petit maroilles, 180 g d’onglet de bœuf par personne, poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 25 min environ – coût : ** - difficulté : *
Pour la mousseline, lavez, épluchez et taillez 5 carottes en gros morceaux. Faites-les cuire 15 minutes (départ à l’eau froide). Mixez avec 200 ml de crème liquide, 10 g de beurre, 1 pincée de cumin et du poivre. Pour les carottes glacées, taillez les 3 restantes carottes-fanes et 2 carottes violettes en sifflet (droit puis en biais). Dans 1 poêle, faites-les chauffer jusqu’à coloration avec 10 g de beurre, 10 g de sucre et 20 cl d’eau. Pour l’espuma de maroilles, faites fondre le fromage avec 500 g de crème liquide et mettez en siphon. Cuisez les onglets comme il vous plaît dans un peu de beurre. Taillez 1 carotte violette à la mandoline et faites-en des chips pour décorer les assiettes. Dressez les assiettes comme sur la photo. Vous pouvez aussi mettre la crème de maroilles directement dans l’assiette si vous n’avez pas de siphon.
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samedi, 10 août 2019
Sablés amandes, mascarpone acidulé et fraises de Jérémy et Anne-Sophie Bazin, du restaurant la Feuille de vigne à Annezin
« L’envie de faire plaisir aux gens »
C’est ce qui fait avancer ce couple chaleureux et généreux de restaurateurs d’Annezin. « On veut que les gens passent un bon moment. » Alors s’il ne faut pas de gluten dans une recette (comme celle proposée aujourd’hui), ils s’adaptent avec joie. Il faut manger 5 fruits et légumes chaque jour ? Pas de problème, dans leurs assiettes, y’a le compte. Chez eux, pas de frites car tout le monde en fait mais topinambours, panais, cerfeuil tubéreux, persil-racine, il y a. Moins de sucre ? Oui, bien sûr mais du goût, beaucoup plus de goût ! « On vous l’a dit, on veut faire plaisir ! »
La Feuille de vigne, sur Facebook et sur le net, 29 rue du general Leclerc 62232 Annezin 62400 Béthune 03 21 57 43 13
Sablés amandes, mascarpone acidulé et fraises
Pour 6 personnes
Ingrédients : 75 g de beurre, 75 g de sucre en poudre, 150 g de poudre d’amandes, 250 g de mascarpone, 125 g de crème liquide, 1 càc de vinaigre balsamique blanc, 50 g de sucre-glace, 250 g de fraises, coulis de framboises.
Préparation : 10 min – cuisson : 8 min – coût : * - difficulté : * -ustensiles : 6 moules à tartelette de 10 cm de diamètre
Mélangez beurre et sucre en poudre pour en faire une pommade. Ajoutez la poudre d’amandes, formez une boule et laissez-la 10 minutes au frais. Répartissez la pâte dans les moules à tartelette et faites-les cuire 8 minutes dans un four préchauffé à 180° C. Les sablés doivent être blonds. Laissez refroidir. Fouettez le mascarpone et la crème liquide. Incorporez le sucre-glace et le vinaigre et faites montez comme une chantilly. Attention, ça peut devenir du beurre. Démoulez les sablés, répartissez la crème au mascarpone comme vous voulez. Disposez des fraises coupées sur la crème et un peu de sucre-glace. Ajoutez un peu de coulis de framboises et pourquoi pas, des pralines en poudre et des crêpes-dentelle pour donner un peu de craquant ?
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samedi, 27 juillet 2019
Cressonnière d’escargots de Fleurbaix et risotto d’Arnaud Lacroix, chef du Bistrot Dit Vin à Fromelles
« Je vous jure que c’est vrai ! »
Le jour, une clientèle chic d’hommes d’affaires venant de Lille, le soir, une clientèle plus féminine pour un beau repas entre amies, des vins qu’on peut acheter sur les conseils d’un œnologue avisé et un chef, Arnaud Lacroix, discret et très affable, qui a carte blanche, bienvenue au Bistrot Dit Vin. Un bel endroit au cœur des Weppes. Quand Arnaud rentre du marché qu’il fait tous les deux jours, il ne sait pas toujours ce qu’il va faire, il fait confiance à son inspiration. Et comme il dort mal la nuit, il a le temps de réfléchir. « Cette recette, je l’ai pensée cette nuit, je vous jure que c’est vrai ! » On vous croit, Arnaud. On vous croit et on veut goûter.
Le bistrot Dit Vin, Rue Neuve, Fromelles, France
Cressonnière d’escargots de Fleurbaix et risotto
Pour 6 personnes
Ingrédients : huile d’olive, 1 oignon, 180 g de riz rond, 30 cl de vin blanc sec, 1 l de bouillon (volaille ou légumes), 70 g de parmesan (et un peu plus pour les tuiles), 1 l de crème liquide, ½ botte de cresson, 10 g de maïzena, 72 escargots cuits au bouillon, beurre, ail, 18 petites tomates confites à l’huile, sel, poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 20 min – coût : ** - difficulté : **
Faites bouillir 25 cl de bouillon, jetez-y le cresson et laissez cuire 2 minutes. Mixez en ajoutant 25 cl de crème liquide. Liez à la maïzena si besoin. Assaisonnez et réservez.
Faites fondre l’oignon ciselé dans un peu d’huile, ajoutez le riz. Quand il est translucide, versez dessus 75 cl de bouillon chaud et le vin en plusieurs fois pour faire le risotto. Ajoutez le fromage et refroidissez la cuisson avec 70 cl de crème liquide. En 20 minutes, c’est prêt.
Poêlez les escargots dans 20 g de beurre et un peu d’ail. Ajoutez les tomates confites et assaisonnez. Faites des tuiles de parmesan en l’étalant sur du papier-cuisson et en le passant 3 minutes au micro-ondes. Répartissez le risotto dans des assiettes creuses, ajoutez la poêlée d’escargots et terminez par la sauce au cresson et les tuiles de parmesan.
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samedi, 13 juillet 2019
La chakchouka de Momo Herbi, chef du Grain de folie à Bailleul
« Vous savez, la chakchouka, c’est de la ratatouille ! »
Entrez au Grain de folie, installez-vous et écoutez Momo Herbi. Ce maître-restaurateur œnologue vous parlera des tadjines de Kabylie qui servaient autrefois à la fabrication de grosses crêpes. Il vous racontera l’histoire des cornemuses et des 3 papes de cette région d’Algérie. Il feuillètera avec vous le petit livre usé dans lequel il a appris la gastronomie française, vous fera saliver avec ses championnats du monde de couscous en Sicile, vous montrera ses roses magnifiques, ses pieds de vigne d’Alsace, ses chevaux, son huile, ses vins… Vous l’écouterez et vous reprendrez un peu de chatchouka.
Le grain de folie, 1925 route de Lille 59270 Bailleul
et sur Facebook
La chakchouka sur tartare de tomates
Pour 6 personnes
Ingrédients : 5 oignons, 3 poivrons-corne, 4 petites courgettes, 3 tomates, 12 cl d’huile de colza, huile d’olive, sel, 2 œufs. Tartare de tomates : 2 ou 3 tomates, origan sec, sel et huile d’olive.
Préparation : 15 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : *
Pelez et coupez les oignons en lanières. Coupez les courgettes non-pelées en rondelles. Coupez les poivrons-corne (ils rendent moins d’eau à la cuisson*) en rondelles et débarrassez-les des pépins. Faites frire ces légumes dans l’huile de colza très chaude (l’huile d’olive ne résiste pas à la friture*). Ecumez pour enlever l’huile.
Faites cuire les tomates coupées en dés 2 minutes dans 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. Ajoutez les légumes cuits précédemment, cassez les œufs par-dessus. Mélangez un peu, salez et c’est tout.
Pour le tartare de tomates, coupez des tomates en petits dés, mélangez-les à un peu de sel, d’origan sec et de l’huile d’olive. A l’emporte-pièce, déposez une couche de tartare de tomates puis couvrez-la des légumes cuits. Saupoudrez d’un peu de paprika pour faire joli. Ce plat peut se manger tiède.
*Dixit le chef.
Et si la Cocotte vous emmenait en voyage, ça vous dirait ?
La Cocotte vous emmène à Bailleul, chez Momo Herbi, le chef du Grain de folie. On n’entre pas tout de suite dans le restaurant, on s’arrête dans le patio et on admire ses roses. « Vous volez voir ce que j’aime faire ? J’aime jardiner, faire pousser fleurs, fruits et légumes ». Les fleurs, les roses en fait, des roses d’un rose somptueux, « juste pour la décoration ». Des roses magnifiques qui vont à merveille avec les murs de brique et des pieds de vigne pour le vin d’Alsace qui serpentent ces mêmes murs. Un patio frais et ombragé où il doit faire bon traîner l’été. Elle vous emmène dans le jardin, le potager, le verger…
Dans le potager, sous serre ou pas, des fèves, des tomates, des courgettes, du céleri, des poireaux, des concombres, des artichauts… « Avant, j’organisais des dîners champêtres, je faisais tourner un agneau sur la broche et les clients allaient cueillir eux-mêmes ce qu’on allait manger tous ensemble. L’an prochain, je recommence ! » Et dans le verger, cerisiers, pêchers, pruniers, mirabelliers et autres pommiers sont la cible préférée des oiseaux. « Je les partage avec eux, leur chant m’est agréable. »
Partons maintenant en Sicile, voulez-vous.
Momo s’y rend chaque année, accompagné de son épouse. Ils vont au championnat du monde de couscous, l’occasion pour lui de rencontrer des cuisiniers du monde entier qui partagent la même passion du couscous. « C’est presque le plat national des Siciliens, le couscous ! »
Remontons sur le bateau et prenons la direction de l’Algérie, plus précisément la Kabylie qu’il a quittée en 1994 mais qu’il a eu le temps d’étudier par le menu.
Cet ancien étudiant des Ponts et chaussées, géomètre de formation, a fait beaucoup de recherches sur son pays et sa région natals. « J’ai découvert que ma région a eu 3 papes, qu’on fêtait Halloween en même temps que les Américains, on nous donnait aussi des bonbons pour l’occasion. C’est la même chose pour la Saint-Valentin. J’ai appris que le tadjine était un ancien plat dans lequel on faisait des grosses crêpes. Je sais que l’instrument de musique le plus commun en Kabylie est la cornemuse. » Qui l’eût cru ? La Cocotte le croit, Momo tient un auditoire comme personne. Momo sait raconter les histoires.
Quittons la Kabylie. « Quand on décide de partir, on part. Il faut choisir sa chaise. » Momo vient en France sur les conseils d’un géomètre-formateur. Son conseil, « si tu pars en France, ouvre un resto et fais du couscous. » Momo écoute son maître et arrive en 1994 avec dans ses bagages, un seul livre de cuisine, un livre élimé sur la gastronomie du pays qui l’accueille. « C’est la cuisine que j’aime. » Sa femme, elle, emmène les recettes de cuisine de sa maman. Ils ouvrent leur premier restaurant à Lille. Puis l’envie d’espace pour ses chevaux et l’envie de nature les emmènent à Bailleul.
Tout ça pour finir dans la cuisine de Momo. Entrez donc !
- « Alors la Cocotte, je vous ai préparé 3 plats, la chakchouka, un tadjine aux olives et un frappucino aux fraises !
- Euh Momo, il ne me faut qu’une recette ! ET même si vous me parlez d’une de mes recettes préférées, le tadjine aux olives, je vais choisir la chakchouka, c’est de saison ! Les gens vont adorer. »
Avec les légumes de la ferme Thomas à Nieppe et une petite feuille d’endive pour la référence au Nord, « je vais vous faire de la chakchouka dans ce cas. Vous connaissez la chakchouka, j’imagine ? C’est de la ratatouille mais quand je dis ratatouille, les gens n’en veulent pas. Ratatouille, c’est aussi le mot que je leur dis quand il ne m’en reste plus beaucoup et que je veux en garder pour en avoir jusqu’à la fin du service. »
La Cocotte est revenue de voyage et a posé ses valises le temps d’un après-midi chez Momo.
Momo, elle l’écouterait pendant des heures. La Cocotte aime qu’on lui raconte des histoires, elle l’a déjà dit au-dessus. Elle aime ça autant que la chakchouka de Momo ! Merci Momo.
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samedi, 29 juin 2019
Asperges rôties, pesto et chips de parmesan de Pierre-Arnaud Dupont, chef du Pier à Valenciennes
« Il faut toujours innover »
Originaire de la métropole lilloise, Pierre-Arnaud a le coup de cœur en découvrant la petite place Saint-Nicolas et son futur petit restaurant à Valenciennes. Il refait tout, du sol au plafond puis met en pratique tout ce qu’il a appris dans tous les restaurants, petits ou grands, où il a travaillé. Une organisation sans faille, des produits frais et de qualité, une carte renouvelée en permanence, de l’instinct, de l’innovation et des clients. Des clients qui se régalent en ce moment de cœur de ris de veau aux asperges, selle d’agneau au jus de miel et romarin ou tajine d’agneau aux citron confits… Sans faille, la Cocotte vous dit !
Pier restaurant, Place Saint Nicolas, rue de Paris, Valenciennes
Asperges rôties, pesto et chips de parmesan
Pour 6 personnes
Ingrédients : 30 fines asperges vertes, 150 g de parmesan, 1 bouquet de basilic, 200 g de pignons de pin, huile d’olive, 2 gousses d’ail, sel, poivre.
Préparation : 30 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : emporte-pièce
Pour le pesto, mélangez ail, pignons, basilic, un peu de parmesan, sel, poivre et huile d’olive jusqu’à obtenir une crème onctueuse et homogène.
Pour les chips de parmesan, posez un emporte-pièce sur une plaque à pâtisserie et répartissez une fine couche de parmesan. Répétez l’opération 11 fois et passez la plaque au four préchauffé à 180°C pendant 5 minutes. A la sortie, posez les chips sur une grille pour éviter la condensation puis réservez-les.
Pelez la queue des asperges sur 2 cm. Mettez-les directement dans de l’eau froide avec du gros sel et faites-les cire 6 minutes. Egouttez-les et montez l’assiette en disposant les asperges coupées en deux, des pointes de pesto un peu partout et les chips de parmesan. Vous pouvez ajouter des fines herbes et servir en entrée froide ou chaude.
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samedi, 15 juin 2019
Endives printanières d’Arnaud Réveillon, chef et Benjamin Blondel, patron du Bruegel à Bergues
« Notre cuisine est simple et généreuse »
L’un est le patron, volubile, malin, drôle et généreux. Il s’appelle Benjamin. L’autre, c’est Arnaud, chef de cuisine souriant, drôle et généreux aussi. L’un a fait mille métiers et a repris l’affaire de son père. Il travaille 7 jours sur 7, il aime sa famille et son restaurant. L’autre vient de Dunkerque et ne pourrait pas travailler dans un bureau. Il aime la pression ambiante au moment du coup de feu, il dit que ça le motive. Tous les deux s’entendent pour proposer « une cuisine riche, à la flamande, avec des plats qui mijotent dans la bière ou le vin, une cuisine qui fait la part belle aux cuissons longues. »
Le Bruegel, 1 place du marché aux fromages, 59380 Bergues 03 28 68 19 19
Endives printanières au Bergues pané
Pour 6 personnes
Ingrédients : Croustillants : 6 endives, 60 g de beurre, 4 càs de miel, 1 paquet de feuilles de brick. Salade : 5 endives, jus d’1 citron, 20 cl de crème liquide, 1 càs de moutarde, 1 càs de moutarde à l’ancienne. Bergues pané : 500 g de fromage de Bergues, 2 œufs, farine, chapelure.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : ** - ustensile : friteuse
Croustillants d’endives : Réalisez une fondue d’endives dans le beurre. Faites-les suer à blanc. Ajoutez le miel en fin de cuisson. Rectifiez l’assaisonnement. Découpez des bandes de feuille de brick. Confectionnez les croustillants en les pliant comme des samossas. Faites dorer au four.
Salade : Ciselez les endives et citronnez-les pour éviter l’oxydation. Mélangez crème et moutardes et rectifiez l’assaisonnement. Assemblez endives ciselées et mélange.
Fromage pané : Taillez le fromage de Bergues en triangles. Passez-les dans la farine puis les œufs battus enfin la chapelure. Passez-les à nouveau dans les œufs puis la chapelure pour une panure à l’anglaise. Dans la friteuse, faites frire les pointes de Bergues jusqu’à belle coloration mais avant que celles-ci n’explosent. Placez-les sur du papier absorbant et dressez les assiettes.
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samedi, 18 mai 2019
Poulet et asperges à la thaïlandaise d’Arnaud et Saranya Vantourout, le bistrot d’Arnaud à Armentières
En face de vous, voici deux amoureux du bien-manger, Arnaud Vantourout, cuisinier-voyageur qui a parcouru le monde des beaux restaurants, revenu de Paris et les cuisines de Matignon, du George-V, de la Maison Rostang, passé par Boston, San Francisco, Bruxelles… Et Saranya, son épouse, rencontrée à Bruxelles, arrivée de Thaïlande avec, dans ses bagages, des tonnes de recettes de là-bas. Unis pour le meilleur dans un restaurant charmant d’Armentières, ils offrent une cuisine sans chichis, qui va à l’essentiel, avec de beaux produits et de belles cuissons. C’est beau, l’amour !
Poulet et asperges à la thaïlandaise
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 carottes, ½ poivron jaune et ½ rouge, 18 asperges moyennes, ail, 720 g de poulet (haut des cuisses), 3 càs de sauce huître, poivre, 1 càs poudre de bouillon de poulet thaï, 2 càs sauce soja, 1 càs sucre, 2 càs huile de tournesol, eau, 300 g de riz jasmin.
Préparation : 20 min – cuisson : 12 à 15 min environ (poulet et riz) – coût : * - difficulté : * - ustensile : wok Pelez les carottes, coupez-les en 2 dans la longueur et en tranches fines en biseau. Pelez et taillez les asperges en 4. Pelez, épépinez et taillez les poivrons en grosse julienne. Pelez, dégermez et hachez l’ail. Coupez le poulet en petits morceaux. Faites chauffer le wok avec 3 càs d’huile, ajoutez ail et poulet et rissolez-le 3 minutes. Ajoutez carottes et asperges, sauce huître, bouillon en poudre, sauce soja et sucre en poudre. Laissez cuire 2 minutes en remuant. Ajoutez les poivrons au dernier moment et un peu d’eau si nécessaire. Poivrez et rectifiez l’assaisonnement.
Lavez plusieurs fois le riz pour enlever l’amidon et faites-le cuire à couvert dans 420 g d’eau bouillante le temps que l’eau s’évapore, soit 12 à 15 minutes.
Si les voyages forment la jeunesse, ils forment aussi les cuisiniers. Le CV d’Arnaud est une carte routière, un atlas même.
Parti d’Armentières très jeune, il entame son périple à Avesnes sur Helpe au lycée hôtelier. Une fois un BTS art culinaire de la table en poche, il prend sa valise et ne s’arrête plus. Il s’envole pour Boston dans un grand restaurant où un chef alsacien officie. Puis c’est l’heure de faire son service militaire. Il revient en France et fait son service à Matignon sous le gouvernement Jospin, Lionel Jospin qu’il décrit comme étant « assez simple, super gentil et très travailleur ». Puis il refait ses valises pour partir à San Francisco. Là, c’est belle clientèle américaine, belle cuisine, foie gras, cuisse de canard confite… Il refait ses valises, revient à Paris et découvre la grande cuisine des chefs étoilés. Il œuvre chez Michel Rostang qui « connaît les beaux produits comme personne » et les travaille dans une cuisine sans chichis et qui va à l’essentiel. Puis Arnaud fait étape 3 belles années au George V. La bougeotte le reprend et l’emmène à nouveau chez les Américains, à Washington cette fois-ci, chez Michel Richard, dans un relais et châteaux. « C’était comme un spectacle tous les soirs ! »
Puis repart pour l’Europe et s’arrête à Bruxelles pour travailler dans un restaurant que tous les Bruxellois connaissent, le « Comme chez soi ». Et c’est chez les Belges qu’il rencontre celle qui va lui faire poser ses valises pour un temps, Saranya. Elle vient de Thaïlande et cuisine pour des gens fortunés.
Ils se disent qu’ils peuvent allier leurs savoir-faire et leurs influences et comme Ulysse qui a fait un long voyage, heureux, ils ouvrent leur restaurant, retour à la case-départ, à Armentières.
La cuisine d’Arnaud est classique et de saison, pas trop locale, lui qui a tellement voyagé veut montrer toutes les choses qu’il sait faire et Saranya tient ses recettes de ses parents et grands-parents thaïs.
Le classique d’Arnaud et l’exotique de Saranya s’unissent pour le meilleur dans un petit restaurant aux beaux murs de briques. Sans chichi, avec un sourire doux et franc, ils reçoivent une clientèle de plus en plus nombreuse qui se laisse sans mal attirer par les parfums de citronnelle et l’odeur de la papaye verte.
Toutes les semaines, la carte classiquement raffinée d’Arnaud évolue, le saumon mariné agrumes et gin peut côtoyer la terrine de fois gras mi-cuit au chutney de mangue, un dos de cabillaud peut s’accommoder d’une mousseline de fenouil ou d’un quinoa à la Provençale, une pluma de cochon ibérique peut s’accompagner de pommes-charlotte dans un jus corsé.
Mais le jeudi, Arnaud et Saranya ouvrent leur table au royaume de Siam et offrent un buffet thaï. Une multitude de petits plats faits-maison emplit le restaurant. Curry thaï, riz subtilement parfumé, bouillon au lait de coco, brochettes en sauce, petites boulettes de porc à la citronnelle (citronnelle qui vient du jardin de la grand-mère de Saranya) jonchent le buffet et tous les clients qui sont déjà venus ce jour-là reviennent immanquablement.
Arnaud est heureux, lui qui veut que ses clients soient contents quand ils sortent et qu’ils reviennent 2 ou 3 fois par semaine. Et Saranya l’est tout autant.
Et comme tous les ans l’envie d’ailleurs les reprend. Quand arrivent les vacances, direction la Thaïlande pour faire cargaison de citronnelle ou la Tunisie pour rendre visite à la famille.
Jusqu’au prochain voyage formateur qui les emmènera où ? Arnaud ne l’a pas dit à la Cocotte…
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samedi, 04 mai 2019
Tartelettes poire-praliné de Lola Maisonneuve, élève du lycée hôtelier de Lille
Ingrédients : Crème d’amande : 60 g beurre, 60 g sucre, 60 g amandes en poudre, 60 g œuf, 7 g fécule. Pâte de poire : 250 g pulpe de poires, 200 g sucre, 40 g glucose, 6 g Pulco, 4 g agar-agar. Crumble : 75 g farine, 75 g beurre, 40 g sucre, 60 g amandes en poudre. A part, 250 g praliné, pâte sablée et 2 poires
Préparation : 30 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : ** - ustensiles : 6 petits moules silicone à charlotte, 6 moules à tartelette Pour la pâte de poires, faites chauffer la pulpe de poire avec le sucre et le glucose et à 104°C, arrêtez la cuisson. Ajoutez l’agar-agar et le pulco, versez dans les moules à charlotte et faites prendre au réfrigérateur. Pour les tartelettes, étalez la pâte sablée dans les moules à tartelette et faites-les cuire au four. Pour la crème d’amande, mélangez beurre, sucre, amandes en poudre, œuf et fécule. Pour le crumble, mélangez farine, beurre, sucre et amandes en poudre, émiettez sur du papier cuisson et passez au four quelques minutes. Sur les tartelettes, répartissez la crème d’amande et des tranches de poire fraîche. Démoulez la pâte de poire et posez-la sur les poires fraîches. Répartissez le crumble autour de la pâte de poires et terminez en garnissant de praliné. Dégustez ces tartelettes bien fraîches.
Alors logique, en fin de troisième, son chemin est déjà tracé.
Elle assiste aux journées Portes ouvertes du lycée hôtelier international de Lille, demande un dossier d’entrée et s’inscrit d’emblée à un concours proposé par l’établissement. Elle prépare une sphère au chocolat avec fondant et mousse de framboises ! Premier concours, et bim, premier prix !
Benoît Macetti, son professeur, la remarque aussitôt, « elle est motivée et tenace et elle va au bout des choses. On a très vite vu ses compétences et ses envies. Dès le départ, elle était très professionnelle. »
A la fin de seconde, elle s’inscrit à un concours proposé par Mange-Lille, collectif de cuisiniers jeunes et vifs. « C’était à la salle Saint-Sauveur, ça hurlait de partout, c’était une belle expérience. » Catégorie apprenants, demi-finale, finale et bam, première !
En octobre 2018, elle s’inscrit au concours du MAF, comprenez le concours du meilleur apprenti de France. Pour Benoît, la question de son inscription ne s’est même pas posée, c’était une évidence. « Depuis la seconde, elle me parlait de ce concours. »
Son prof qui croit en elle dur comme du fer lui aménage son emploi du temps. Ensemble, ils vont travailler et travailler et encore travailler. « Au bout d’un mois, c’est décidé, on y va. Après, c’est de l’entraînement ! ».
Plus de 10 fois, Lola fait et refait la tartelette. Plus de 20 fois, elle recommence le biscuit. « Lola a le cerveau en ébullition en permanence », dit Benoît.
Aux Régionales, à Amiens, Lola se retrouve seule lycéenne parmi des candidats en apprentissage. La pièce qu’elle a préparée tombe et Lola pense que c’est fini. Finalement elle est sélectionnée.
Elle se qualifie pour les Nationales, à Rennes et boum !
Dès le mois de janvier 2019, elle sait qu’elle doit réaliser 4 charlottes, 15 tartelettes, 30 petites quiches, 600 g de macarons, une pièce en nougatine et une autre en chocolat. Tout ça, messieurs, mesdames, en 8 heures !
Lola se retrouve encore une fois seule représentante d’un lycée. Les autres candidats sont toujours apprentis et ont de fait plus de pratique qu’elle car ils s’entraînent en permanence.
Lola obtient une magnifique 4ème place ! Félicitée par les MOF (meilleurs ouvriers de France) présents lors du concours, Lola est déçue et quand elle en parle, elle a de l’eau dans les yeux.
Lola a l’envie de gagner. Euh non, rectification, Lola a la hargne de gagner ! C’est comme ça, elle ne sait pas d’où ça vient.
Poussée par ses parents, poussée par son petit copain, poussée par ses profs en général et avec constance et admiration, par Benoît en particulier, elle se donne des objectifs et les moyens de les atteindre.
A voir des profs s’investir à ce point pour la réussite de leurs élèves, on se dit qu’ils aiment vraiment leur métier et que des élèves qui tombent sur de tels profs ont vraiment de la chance ! Et à voir la fierté que Benoît éprouve en regardant son élève, on sait qu’elle est entre de bonnes mains, qu’elle arrivera à ses fins et qu’elle ira loin. Nom d’une p’tite tartelette !
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samedi, 20 avril 2019
Gambas en marinade gingembre et vanille d’Olivier Masson du restaurant Sous le charme à Saint-André
Au sortir d’une période forcée de travaux qui bloquent sa rue plus d’un an, Olivier Masson décide de changer radicalement sa manière de travailler. Le matin, version chambre d’hôtes, il ouvre sa grande table aux touristes étrangers aux yeux parfois encore pleins de sommeil. Et le soir, version restaurant, sur cette même grande table, d’autres clients chanceux goûtent à sa cuisine délicate, sans cesse renouvelée. Et dans la salle ouverte sur la cuisine, tout ce beau monde partage des moments proches de l’intime avec ce cuisinier paisible, affable, adorant le contact. On est sous le charme !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 18 gambas crues, persil plat (ou cerfeuil), 100 g de chou-fleur cru (ou 2 échalotes), 70 g de gingembre frais, fleur de sel, poivre, 25 cl d’huile d’olive, jus de citron, ½ gousse de vanille.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 min – coût : ** - difficulté : *
Faites cuire les gambas 1 minute dans de l’eau bouillante salée. Rincez-les et réservez-les au frais. Coupez le chou-fleur en très petits morceaux. Lavez 2 branches de persil. Pelez le gingembre. Hachez le tout. Mélangez dans un pot. Ajoutez l’huile d’olive, le citron, 2 pincées de fleur de sel et le poivre. Grattez l’intérieur de la gousse de vanille et ajoutez-le à la sauce. Mélangez bien le tout. Coupez les gambas en 2 dans la longueur. Déposez-les sur une assiette et couvrez-les de marinade. Gardez-les au frais 10 minutes avant de servir.
Conseils de chef : Préparez la marinade la veille. Remplacez les gambas par du saumon cru, ajoutez parmesan passé au four ou graines de sésame grillées pour donner du croustillant. Accompagnez ce plat d’un vin sec et fruité, type vin blanc de Gascogne.
Il transforme son beau restaurant en maison d’hôtes parce qu’il adore recevoir et revoit radicalement sa façon de travailler. Parce qu’un restaurant et une maison d’hôtes, ce n’est pas le même esprit, il crée 3 chambres d’hôtes où le décor invite à la sérénité. Trois chambres aux coloris et meubles clairs et à la sobriété alliée à l’élégance. Puis il ouvre sa cuisine aux touristes qui parfois viennent de très loin.
Voir ses habitants d’une, deux ou trois nuits descendre au petit matin s’installer à la grande table, à moitié endormis, partager avec eux ces minutes de réveil relève de l’intime.
Dans sa tenue noire, avec son flegme tout britannique, une élégance sage et un sourire apaisant, Olivier Masson a vue sur ses hôtes et sait bien qu’ils viennent chez lui pour ce supplément d’âme.
Autour d’une même grande table, ils cherchent le contact, veulent découvrir le Nord, les produits et les gens et écoutent et parlent au maitre des lieux. Lui, pas avare en conseils, recettes et histoires, parle de sa région, eux de la leur. En français, en anglais, allemand, néerlandais, peu importe. Ici tout le monde se parle. Il envoie ses hôtes découvrir les monts de Flandres, la métropole bien plus touristique qu’avant, le vieux Lille, Bruges et Gand, Gand et Bruges…
Ce partage est sa richesse.
Le soir venu, sa table d’hôtes devient restaurant et les clients qui ont la chance de pouvoir y prendre place viennent pour sa cuisine aussi élégante que lui dans son grand tablier blanc. Pour moins de 30 euros, il offre des menus fins, de saison et qui changent en permanence. Olivier Masson travaille des produits hyper-frais glanés chez les producteurs qui l’entourent. Les gens le savent, ils viennent chercher le bon et ils le trouvent.
La Cocotte vous le dit, la Cocotte vous le répète, elle est tombée sous le charme.
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samedi, 06 avril 2019
Velouté d’endives de Patrick Hittos, chef du Château de Cocove à Recques sur Hem
« La meilleure étoile, c’est quand le client revient. »
Entre Saint-Omer et Calais, au château de Cocôve, un très bel hôtel et restaurant de luxe, préparant tout du petit déjeuner au dîner, Patrick Hittos met sa passion au service de ses clients. Travailler selon les saisons fruits et légumes bio produits localement n’est pas une posture du moment chez lui. La mode, il l’a devancée depuis longtemps. « Un cuisinier se doit de préserver la nature, nous sommes les premiers acteurs ». Adorant les légumes, Patrick en propose une quinzaine en permanence sur la carte et il les met à l’honneur même dans les desserts !
Le château de Cocove, 2 Avenue de Cocove, 62890 Recques-sur-Hem.
Velouté d’endives
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg d’endives blanches, 50 g de beurre, 100 g de mie de pain blanc, ¼ de litre de lait, ¼ de litre de crème, ¼ de litre de bouillon de volaille, sel.
Préparation : 20 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : mixeur et chinois
Enlevez 1 petit centimètre au bout dur des endives et émincez-les. Faites-les suer dans le beurre sans les colorer. Mouillez-les avec le lait et le bouillon de volaille. Portez à ébullition et ajoutez la mie de pain. Le pain absorbe l’amertume de l’endive et n’en modifie pas le goût. Laissez cuire à petit bouillon et mixez le tout. Remettez le velouté à chauffer et ajoutez la crème fraîche petit à petit. Rectifiez l’assaisonnement. Passez au chinois si vous le voulez et servez ce velouté avec des petits croûtons grillés, des crevettes grises, des petits morceaux de ris de veau ou des moules. Pour donner un petit arôme de café grillé, faites griller (mais pas trop fort) du pain au four et réduisez-le en poudre. Parsemez-en le velouté au moment de le servir.
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